Bilan de la campagne électorale d’Ariane Charbonneau Se lancer en politique, c’est faire un grand saut.

Il faut du cran, de l’audace et une bonne dose de passion. Après une carrière d’avocate et de gestionnaire dans le milieu juridique, je me sentais prête à relever ce défi. Inspirée également, car je le fais pour les Pays-d’en-Haut : un territoire unique, avec ses 19 municipalités entourées de forêts, de montagnes majestueuses, de rivières et de lacs.

Ma campagne électorale, je la compare souvent à une partie de hockey. Ce qui compte le plus : le travail d’équipe. Dès le premier jour, j’ai pu compter sur une équipe exceptionnelle, ainsi que sur des militantes et militants passionnés, prêts à tout pour faire gagner le Bloc Québécois dans Les Pays-d’en-Haut.

Nous avons vite mis nos couleurs sur la carte : des centaines de pancartes réparties sur 1600 km² !

Un vrai départ en force ! Je vous fais une promesse : mon équipe et moi, nous n’avons laissé passer aucune occasion de faire avancer notre cause. Nous nous sommes relayés la rondelle sans relâche, marquant chaque but possible. Mon mot d’ordre : être partout, vous rencontrer, vous écouter. Du porte-à-porte, des appels, des rencontres spontanées dans les stations-service — chaque moment était précieux.

À mi-parcours, la campagne s’est intensifiée. Comme au hockey, à la mi-temps, tout peut basculer : rien n’est gagné d’avance.

Nous avons fait face à de grands défis : un voisin du sud menaçant notre économie, notre langue française en recul, une économie québécoise que certains voudraient standardiser à celle du Canada, notre environnement menacé par les pipelines de l’Ouest.

Mais nous avons de solides défenseurs et des attaquants aguerris : le Bloc Québécois est à la ligne de front pour vous protéger.

Sur le terrain, vos préoccupations ont été claires : logement, pouvoir d’achat, environnement. C’est ce qui a orienté nos priorités.

Avec des propositions concrètes pour protéger nos eaux, défendre la gestion de l’offre, faciliter l’accès à la propriété, nous avons aligné nos meilleures cartes pour gagner.

Gagner, c’est une question d’équipe, mais aussi de terrain. Chaque jour, j’ai rencontré des organismes, des maires, des entrepreneurs. J’ai créé des liens avec des partenaires précieux, avec qui j’espère travailler — si vous m’accordez votre confiance.

Aujourd’hui, nous entamons la troisième période.

Le match est serré. Mais comme nos Canadiens, nous avons de la détermination, du cœur, et une seule promesse : nous ne lâcherons rien.

Chères électrices, chers électeurs, Le 28 avril, la victoire est entre vos mains.