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Projet de loi sur la gestion de l’offre: il faut que les bottines suivent les babines

lucCe matin, le député de Montcalm, Luc Thériault, recevait le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, ainsi que le porte-parole en matière d’agriculture, Yves Perron, à la ferme Lafortune de Saint-Roch-de-l’Achigan. Ensemble, ils ont annoncé que la protection de la gestion de l’offre dans les prochains accords commerciaux fera l’objet du tout premier projet de loi du parti, lequel sera soumis à une démarche d’adoption accélérée dès la rentrée parlementaire. Démarche justifiée parce que le projet de loi a déjà franchi toutes les étapes et a déjà été adopté en Chambre, 282 pour et 51 contre.

« Nous avons été visionnaires », mentionne Luc Thériault. « Nous avons déposé un projet de loi deux ans avant l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Pourquoi? Parce que les libéraux et les conservateurs avaient déjà sacrifié à trois reprises, nos producteurs de lait, d’œufs et de volailles. Il est hors de question que ça arrive une quatrième fois! C’est terminé de faire de nos producteurs une monnaie d’échange à chaque renégociation. Malheureusement, aucun parti fédéraliste, qui je le répète avait voté pour le projet de loi, n’a dénoncé la lenteur au Sénat, qui lui, a séquestré le projet pendant un an et demi. Un an et demi pour étudier un projet de loi qui ne contenait qu’un seul article, c’est du sabotage! D’autant plus que les sénateurs savaient que le déclenchement des élections mettait à la poubelle notre projet de loi », insiste Luc Thériault.

Selon Luc Thériault si tous les partis sont fidèles à leur parole donnée et à leur vote en Chambre, la démarche d’adoption accélérée permettra à la Chambre des communes de donner un mandat clair aux négociateurs à l’effet que la gestion de l’offre est exclue de la table des négociations. Rappelons que tous les pays qui négocient excluent des produits lors des négociations : c’est le cas du Japon pour le riz et du coton et du sucre pour les États-Unis.

« Que ce soit Poilièvre ou Carney qui est élu comme premier ministre le 28 avril, il faut que les bottines suivent les babines et que le projet de loi soit adopté en un temps record dès la rentrée parlementaire. La gestion de l’offre ne doit pas être sur la table, point final! », conclut le député de Montcalm.

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