Skip to main content

Action collective sur les conséquence de la crise du logement

Le 5 février dernier, la Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière (TCGFL) a organisé une action collective sur les conséquences de la crise du logement. Cinq groupes de femmes se sont unis pour diffuser le documentaire Ma Cité Évincée dans 3 MRCs de Lanaudière.

Le documentaire réalisé par Priscillia Piccoli et Laurence Turcotte-Fraser illustre les conséquences de l’instabilité résidentielle allant jusqu’à l’itinérance ; une réalité vécue dans Lanaudière.  À cet effet, à la suite des déménagements du 1 juillet, Lanaudière a été la région qui comptait le plus de ménages en situation de précarité, selon les demandes transmises aux offices d’habitation.

La crise touche davantage les femmes en raison d’une addition de facteurs qui les défavorisent. Encore aujourd’hui, les femmes ont un revenu plus bas que les hommes. Elles sont presque trois fois plus nombreuses que les hommes à être cheffe d’une famille monoparentale. Elles sont grandement affectées par l’augmentation fulgurante du coût du loyer des logements privés. Par exemple, à Joliette entre 2018 et 2024, le prix moyen du loyer a augmenté de 48%, selon les données recueillies par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Les histoires documentées par Ma Cité Évincée démontrent que le logement est un besoin de base qui affecte directement la sécurité, la dignité et l’autonomie des locataires. Cependant, l’itinérance des femmes et les violences faites aux femmes constituent des facettes cachées de la crise du logement. Comme Mélodie Bibeau, d’Avec des Elles explique : « C’est difficile de faire des démarches pour reprendre du pouvoir sur ta vie si tu es en constante recherche de sécurité et d’avoir un toit sur la tête. »

Amy Magowan Greene, responsable de la mobilisation et des communications à la TCGFL mentionne que « Le documentaire reflète l’urgence d’agir – un sentiment partagé par les groupes membres de la TCGFL. C’est pourquoi, nous joignons notre voix au Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) à l’effet de doubler le nombre de logements sociaux en 15 ans au Québec. Le logement est un droit et non comme une occasion de profit. »St Lin

  • Créé le .