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Amendements proposés par le Sénat sur C-282 : Pas question de saboter la gestion de l’offre!

HOC 2024 0522 CD 002Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et de Gestion de l’offre, Yves Perron, ainsi que le porteur du projet de loi C- 282, Luc Thériault, s’élèvent catégoriquement contre l’intention d’un comité sénatorial d’apporter des amendements sabotant le projet de loi du Bloc Québécois sur la Gestion de l’offre, alors que son contenu a été intégralement approuvé par tous les partis représentés à la Chambre des communes. Le Bloc Québécois invite l’ensemble du Sénat à rejeter ce sabotage.

« Nous dénonçons depuis de nombreuses semaines le parti pris et le manque d’impartialité de certains membres du comité sénatorial du commerce international. Ils nous ont confirmé hier qu’ils n’ont qu’une seule intention depuis le début de l’étude : tuer le projet de loi », dénonce Yves Perron.

« Les amendements du comité auraient pour effet de tout bonnement détruire la portée du projet de loi. En le modifiant afin qu’il ne s’applique pas aux ententes existantes lors de leur renégociation et à toute entente qui serait en cours de négociation, l’intention du projet de loi serait complètement annulée. De plus, les amendements déposés permettraient notamment de céder davantage de parts de marché dans l’ACEUM, alors même que celui-ci sera renégocié en 2026. Pour nous, c’est inacceptable », dénonce Luc Thériault.

« Amender le projet de loi de cette façon, c’est carrément annoncer à nos producteurs que nous allons encore les sacrifier. C’est les empêcher de vivre de leur production et de continuer à nourrir notre population. C’est aussi leur dire de cesser tout investissement dans leur entreprise : on ne peut pas laisser faire ça, surtout dans le contexte de l’élection américaine qui pourrait mettre en péril notre modèle agricole », explique Yves Perron.

Le député Perron s’en remet maintenant à l’ensemble des membres du Sénat pour refuser ce sabotage et rejeter le rapport du comité, respectant ainsi la volonté des élus de la Chambre des communes. « Maintenant que le projet de loi est libéré du contrôle des quelques individus qui s’y opposaient en comité, nous demandons à l’ensemble des membres du Sénat de rejeter les amendements et de respecter la volonté démocratique de la Chambre. Il en va du respect de notre démocratie et de l’avenir de notre modèle agricole. Nos producteurs n’en méritent pas moins », conclut Yves Perron.

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