Santé des Québécois-ses Des batailles à finir pour faire de la santé une priorité! - Luc Thériault
Luc Thériault, candidat du Bloc Québécois dans Montcalm, demande aux autres partis de cesser de se mettre la tête dans le sable et d’accepter l’urgence d’augmenter sans conditions les transferts en santé, tel que demandé par le front commun du Québec et les autres provinces. Selon monsieur Thériault, « Pour sortir de la pandémie, ça devrait être l’enjeux principal de cette campagne électorale. Il faut penser aux patients non-covid en attente. »
Lorsqu’on regarde les plateformes électorales et les discours des candidats, on constate que le Bloc Québécois est le seul parti qui porte le consensus de l’Assemblée nationale du Québec en santé. « Ni les libéraux ni les conservateurs ne se sont levés pour appuyer les revendications du Québec afin d’augmenter à 35% les transferts en santé. Justin Trudeau veut négocier après la pandémie… mais c’est quand après exactement? O’Tool veut corriger la coupure faite par le précédent gouvernement conservateur en rétablissant à 6% par année l’indexation des transferts en santé. C’est trop peu, trop tard! » souligne Luc Thériault.
Il faut savoir que les coûts des systèmes de santé provinciaux augmentent de plus de 5% par année. « La coupure de 6 à 3 % faite par les conservateurs avait fragilisé nos réseaux et Justin Trudeau n’a pas corrigé le tir depuis qu’il a été élu en 2015. Ce sont ces milliards en manque à gagner, en sous-financement du fédéral qui ont permis à la pandémie de mettre à mal notre système de santé. Alors quand j’entends Trudeau prétendre qu’il sait mieux que les professionnels de la santé comment faire pour rétablir le réseau au Québec, je trouve ça honteux. Quand on arrête de faire sa part, on ne vient pas faire la morale après quand ça va mal. On assume et on paie, qu’on soit un gouvernement libéral ou conservateur! » surenchérie Luc Thériault.
Sous l’écran radar
Un autre enjeu crucial de cette campagne c’est de permettre aux patients souffrant d’une maladie dégénérative neurocognitive (démence, Alzheimer) de faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir (AMM) quand ils en sont encore capables. « Pour les gens qui souffrent, il est urgent de travailler là-dessus de façon non partisane. On n’a pas réussi à le faire avant l’élection parce que les libéraux se sont traîné les pieds et que les conservateurs ont boycotté nos travaux. Erin O’Tool a voté contre le libre choix des mourants. Il oppose la liberté de conscience du médecin qui ne veut pas pratiquer l’AMM, à la décision libre et éclairée d’un patient qui souffre. Les conservateurs permettraient à ce médecin de ne pas avoir l’obligation de référer à un collègue qui lui accepte de pratiquer l’AMM. Une telle position va à l’encontre du code de déontologie du collège des médecins du Québec. Il ne faut surtout pas lui donner un chèque en blanc de 4 ans avec une majorité parlementaire! » conclu Luc Thériault.
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