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Le Bio gagne du terrain dans Lanaudière

Nick Majeau - Propriétaire | Ferme Majonick inc.L'attrait de la population envers les produits bio fait changer les habitudes. De plus en plus d'agriculteurs s'y mettent même si cela comporte des défis.

Nick Majeau, de la Ferme Majonick est un bel exemple. Il y a maintenant 5 ans qu'il a fait le saut... 3 ans de production bio sans pouvoir en avoir la certification, et maintenant certifiée biologique pour ses champs de maïs, de petits pois verts, de blé, de soya et de carottes. La diversification des champs apporte une stabilité des revenus, car souvent si une production souffre, une autre peut être plus performante.

De plus, les agriculteurs bio s'organisent de plus en plus pour mieux vendre leur culture, car il faut aussi ouvrir de nouveaux marchés conscients de l'importance de réduire la dépendance au OGM, herbicides et insecticides pour le bien de la planète, mais surtout pour la santé des gens comme vous et moi.

Personnellement, je crois sérieusement que ce sont des personnes comme Nick qui changeront les choses, c'est un baume sur les multiples questionnements sur l'agriculture dite conventionnelle avec OGM, herbicides et insecticides chimiques.

Selon Nick, c'est réapprendre l'agriculture sous tous ses aspects, mais la fierté et la passion qu'apporte son choix sont vraiment encourageantes si l'on est un tant soit peu conscient de notre environnement.

Cela demande plus de travail, le raclage doit se faire généralement tous les 3 jours. Un avantage pour les jeunes de 13 à 17 ans, des emplois à 12$ de l'heure pendant 25 jours chaque année. D'ailleurs, Nick est très reconnaissant du travail de ces jeunes de la région. La famille Majeau a toujours préconisé la jeunesse, qui ne connait pas l'apport de son père? Germain Majeau, pour les jeunes.

Cette année, un bel exemple des défis en agriculture, un printemps tardif, une période de sécheresse, des pluies abondantes à l'automne et la neige qui est apparu très tôt. En plus, la pénurie de propane causée par la grève des cheminots est un autre obstacle à surmonter.

Nous avons rencontré Nick suite à la dernière livraison de propane. Pour se conserver, les grains doivent être à environ 13 - 14 pour cent d'humidité, de là le besoin de chauffer les grains.

Bravo Nick et un grand MERCI pour l'environnement...

Comme tu dis, rien n'est parfait, l'utilisation de machinerie peut augmenter les GES, par contre personnellement j'ai plus confiance dans les produits locaux et bio pour notre santé!

Chapeau Nick et tous les producteurs qui osent la transformation de leur culture !

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