Si les médias cessaient d’exister, le public pourrait en être renversé
Le monde des médias traverse une crise sans précédent. Pourtant, le besoin d’information locale et vérifiée n’a jamais été aussi criant. Les journalistes des salles de nouvelles au Québec remplissent un rôle d’une importance capitale pour informer le public et conserver une démocratie en santé. C’est pourquoi le journal agricole La Terre de chez nous lance un appel à la conscientisation du public sur l’importance de soutenir les médias de la province.
Le slogan Si nous cessions d’exister, vous pourriez en être renversés a donc été choisi pour coiffer sa nouvelle campagne d’abonnement. Ce slogan s’applique non seulement à La Terre de chez nous, en tant que journal spécialisé s’adressant tant à la communauté agricole qu’à tous ceux qui s’intéressent à l’alimentation, mais aussi à tous les autres médias qui doivent se battre pour se tailler une place dans le quotidien de leurs lecteurs.
L’objectif de cette campagne, qui ose mettre de l’avant un slogan choc, est de faire réaliser à la population qu’elle a le pouvoir d’agir, d’abord en consultant les textes rédigés par des professionnels de l’information, mais aussi, lorsque cela s’applique, en posant le geste de s’abonner, que ce soit à La Terre de chez nous ou à toute autre publication régionale ou spécialisée.
« On veut brasser la cage et faire en sorte que les gens comprennent qu’une information de qualité ne tombe pas du ciel. Il n’en coûte que quelques dollars par mois pour pouvoir compter sur du contenu spécialisé, qui leur est utile au quotidien », affirme Ariane Desrochers, rédactrice en chef de La Terre de chez nous. Cette dernière insiste sur le fait que les médias traditionnels s’adaptent, pour la plupart, aux impératifs de la transformation numérique. Les abonnés qui souhaitent s’informer uniquement à partir de leur cellulaire ou de toute autre plateforme numérique ont désormais la possibilité de le faire.
À l’heure où les réseaux sociaux (majoritairement américains) sont rois, n’oublions pas de soutenir les médias qui font office de rempart contre les fausses nouvelles de ce monde.
Défi #sinouscessions
En plus de s’abonner, ceux qui souhaitent démontrer leur soutien à cette campagne de La Terre de chez nous auront l’occasion de le faire de manière ludique cet été. Lecteurs et sympathisants sont invités à se photographier avec une édition papier ou numérique du journal tournée à l’envers, puis à partager cette photo sur les réseaux sociaux avec le mot-clic #sinouscessions. Ils peuvent aussi faire parvenir leur photo à l'adresse
Pour consulter le cahier spécial au cœur de cette campagne d’abonnement : laterre.ca/sinouscessions.
À propos de La Terre de chez nous
Fondée en 1929, La Terre de chez nous est le seul hebdomadaire agricole francophone en Amérique du Nord à miser sur une salle de nouvelles de quatre journalistes spécialisés. Ceux-ci analysent les sessions parlementaires consacrées à l’agriculture, scrutent les jugements de la Régie des marchés agricoles du Québec, décortiquent les nouveaux règlements et les subventions gouvernementales, puis se déplacent en région pour visiter les fermes innovantes et rapporter les nouvelles provenant des assemblées de producteurs de tous les secteurs agricoles. Même s’il appartient à l’Union des producteurs agricoles, sa politique d’indépendance journalistique lui assure la crédibilité nécessaire pour s’imposer comme référence numéro un en agriculture.
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